Abdoulaye KONE :Directeur général adjoint chargé de l’amélioration et de l’efficacité de l’EDG

 Abdoulaye KONE, je suis le directeur général adjoint chargé de l’amélioration et de l’efficacité de l’EDG. Depuis le mois de mars 2022.

Après plus d’un an de gestion par votre équipe, pouvez-vous nous faire la situation du parc abonnement ?

Quand nous avons pris service, on avait un parc abonné qu’il fallait valider. Puisque ce parc abonné, a été constitué à la suite d’un travail de Véolia et il fallait effectivement valider tous les points de livraison qui étaient reconnus et facturés. C’est ce constat que nous avons fait, dès notre arrivée, nous nous sommes rendu compte qu’il y a plusieurs factures qui sont émises avec des montants contestables ou souvent sans destinataires. Nous nous sommes dits que cela n’est pas normal. Il faut régler la situation au plus vite. Effectivement, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait assez de doublement qui venaient gonfler les chiffres d’affaire pour rien. Et en matière de recouvrement, de taux de productivité de l’entreprise baissait.  Ainsi, après ces assainissements, nous avons un parc abonné de six cent quarante-huit mille cinq-cents soixante-dix-sept (688 577) clients présentement.  Donc, dans ce nombre, les consommateurs qui sont sans compteurs sont au nombre de cinq cent soixante-trois mille (563 000). Vous imaginez, c’est énorme parce avant il n’y avait pas de compteur. Les clients aux compteurs sont environ quarante-cinq mille (45 000) et nous avons les clients industriels dans ce parc ; ils faisaient quatre cent cinquante-trois (453) seulement, ce sont les usines comme GI, Topaz, les grandes industries BONAGUI ainsi de suite. Et quelques hôtels, comme Noom Hôtel et plusieurs autres.

Ensuite, les clients de l’administration, l’Etat tous les points de livraisons, les directions nationales, les écoles, les hôpitaux, tout ceux-ci sont les clients de l’administration. Les lieux de cultes, les églises que ça soit les mosquées sont aussi les lieux de l’administration, ils ont un tarif à part. Ils sont au nombre de quatre mille quatre cent onze (4 411). Donc c’est cet ensemble-là qui constitue les six cent quarante-huit mille cinq cent soixante-dix-sept abonnés.

Quel est le taux de facturation de la clientèle à Conakry par rapport à l’intérieur du pays. Et quel est le niveau d’encaissement, car on remarque aussi des impayés sur beaucoup de factures de l’EDG ?

Cette remarque est réelle, aujourd’hui, nous évaluons tous les collaborateurs parce que ce qui est produit, il faut le valoriser. Je vous ai dit, nous avons fait un grand travail de redressement. Par le passé comme il y avait assez de clients fictifs qu’on facturait. Ça venait gonfler le taux de facturation. Cela ne servait à rien, il faut s’évaluer pour pouvoir prendre des mesures de redressement qu’il faut. C’est une question de refondation et de remise en question des pratiques au sein de l’entreprise. Donc nous n’avons pas hésité tous ces clients qui n’étaient pas dans notre base, nous les avons enlevés complètement. Et puis, nous nous sommes dits de facturer correctement. Aujourd’hui, nous sommes à un taux de facturation à Conakry de 66%, pour nous ce pourcentage est très bas. Parce que les clients fictifs qu’on facturait avant, qui n’étaient pas dans la base, ces clients, étaient au nombre de deux-cents mille (200.000). Nous les avons entièrement sortis de notre base de données. Pour vraiment partir avec les clients qui existent. Quand, on dit référence dès qu’on vérifie on trouve un consommateur pour le numéro. Quand vous émettez une facture, on sait que cette facture est à tel point de livraison. Donc il y a quelqu’un qui reçoit cette facture, c’est ce que nous sommes en train de faire. Mais nous ambitionnons d’avoir un rendement de réseau d’ici à l’horizon 2024 parce que dans notre plan stratégique, c’est ce qu’on a dit, il ne faudrait pas qu’on soit inférieur à 85% de taux de facturation. A l’intérieur du pays, si vous avez remarqué par là-bas, nous sommes en train d’accentuer les efforts dans centres isolés et aussi sur les villes dans le système interconnecté pour améliorer la desserte en électricité. Le système Samou en cours de réhabilitation, les barrages Garafiri, Souapity, Kaléta, ces systèmes alimentent le grand Conakry, Kindia, Mamou, Labé, Dalaba et aujourd’hui Mali yimbérin avec la ligne de l’OMVG. Nos populations ont le courant 24h sur 24. La première fois que nous avons envoyé un groupe électrogène à Mali Yimbérin, parce que nous avons reçu des instructions fermes pour dire qu’aucune préfecture de la Guinée ne doit rester sans électricité par jour. Donc, on a orienté nos actions pour donner à toutes les préfectures au moins une centrale thermique qu’on appelle centre isolé. Aujourd’hui, toutes les préfectures de la Guinée ont le courant au minimum 6 heures par jour.  Quand nous avons envoyé la centrale du Mali Yimbérin, nous nous sommes rendu compte que les populations n’avaient même pas revu ou prévu les installations intérieures dans leurs maisons. Parce qu’ils n’avaient plus d’espoir d’avoir l’électricité. Mais c’est maintenant là, ils sont en train de faire beaucoup de travaux. Actuellement ils ont le courant 24H/24. Boké était un centre isolé, mais ils ont l’électricité 24H/24 avec la ligne de l’OMVG. Les autres centres qui n’ont pas encore le réseau inter connecté, qui n’ont pas encore cette ligne d’interconnexion, sont fournis avec 6 heures ou 12 heures. A l’intérieur du pays avec tout ce qui se passe, nous atteignons un taux de facturation de 50 ou 55% selon les zones.

La relation commerciale entre l’EDG et la population est souvent conflictuelle, soit pour le retard de facturation, soit pour le dépannage. Quel sont les actions que vous avez menées pour améliorer la satisfaction des clients ?

Vous savez, nous avons des partenaires, nous nous sommes les premiers partenaires en tant qu’employés de la société EDG. L’Administration publique est un partenaire, les fournisseurs sont des partenaires, les bailleurs de fonds, les partenaires techniques et financiers sont aussi des partenaires sans compter la clientèle qui est la raison de notre existence. Il arrive effectivement qu’il ait des problèmes, mais ce n’est pas conflictuel. C’est-à-dire quand le client à des problèmes, il a le droit de poser son problème. A notre tour nous avons l’obligation et le devoir de régler cette réclamation. La réponse peut avoir un autre sens si ce qu’il a dit après les explications il n’a pas raison, nous pouvons lui dire qu’il n’a pas raison. Mais il y a des clients qui n’acceptent pas cela, pourtant, c’est professionnel, chacun à son métier. Par contre, il y a des cas où le client a raison, nous avons le devoir et l’obligation sacrée de le satisfaire. Parce que notre grande ambition aujourd’hui est de conquérir la clientèle, tous les consommateurs d’énergie électrique. Il faut les conquérir pour qu’il soit dans notre base de données clientèle. Mais il ne s’agit pas de conquérir quelqu’un il faut le fidéliser. Pour fidéliser quelqu’un, il faut agir de façon professionnelle, c’est-à-dire le temps ou le délai de traitement de ces réclamations soit court et qu’il soit rassuré afin que lui-même reconnaisse que ceci a commencé à changer. On parle de rentabilisation d’un client que quand les deux points sont réunis. Il faut l’avoir dans votre base de données, vous le fidélisez puis vous le rentabilisez. Dans ce sens, nous sommes partis pour mieux assainir nos relations avec la clientèle qui est la raison de notre existence. Nous sommes partis vers eux, nous avons commencé par les cinq communes et tous les quartiers de Conakry. Présentement, il y a une plateforme toutes les communes avec lesquels nous avons répertorié tous les numéros WhatsApp de tous les maires, les conseillers des maires, des chefs de quartiers et les représentants de la jeunesse.  Pour que dès qu’il y a un problème concernant un équipement de l’EDG dans un quartier, qui peut interrompre le service pendant un certain temps, ils ont la responsabilité d’informer immédiatement EDG. Ce dialogue n’existait pas auparavant, mais par la grâce de Dieu il existe aujourd’hui et cela a atténué certains problèmes. Il y a toujours des problèmes mais nous sommes en train de les maitriser. Nous avons réduit ces cas à plus de 70%. L’autre mesure que nous avons prise est de rendre plus opérationnel notre centre d’appel en renforçant leurs capacités. Avec le 626-11-11-11 vous appelez ce numéro à n’importe quel moment nous allons répondre. La contrainte, c’est quoi nous ne pouvons pas quand même prendre notre véhicule pour aller dépanner quelqu’un qui n’est pas abonné chez nous. Autrement dit, nous ne dépannons que les consommateurs qui sont abonnés et reconnus à travers une référence client ou facture.

En 2017, EDG a commencé à déployer les compteurs prépayés, encore cette année 2023 l’EDG a encore lancé une campagne intensive de pose de compteurs prépayé. A date quel est le nombre d’abonnés aux compteurs prépayés actif dans votre système ?

Effectivement, en 2017, on avait commencé à poser les compteurs dans la commune de Kaloum mais le partenaire Véolia qui était là, la pose des compteurs et prépaiement faisait partir des critères de leur évaluation. Donc, ils ont mis toute la force pour qu’on aille vers les compteurs prépayés, mais attention on les a dits qu’il y a un préalable à régler.  Ce n’est pas parce que les Guinéens qui faisaient la gestion à l’époque ne voulaient pas des compteurs à prépaiement non. Mais toutes les conditions n’étaient pas réunies.

Premièrement, le règlement de service qui est la bible et la constitution de l’EDG vis-à-vis de la clientèle et que l’Etat a mise à sa disposition. Ce règlement de service ne prévoyait pas le cas de compteurs à prépaiement. Deuxièmement, le tarif, plus tu consommes plus tu payes c’était de ramener les gens à faire attention à leur consommation. Les gens ont constaté que s’ils mettent dix mille ou cent mille francs guinéens pour 5 KWH demain, vous aurez moins que 5 KWH. Les partenaires de Véolia sont revenus à des bons sentiments car il fallait régler la question du tarif. Aujourd’hui les tarifs que nous avons tiennent compte de tout ça. C’est-à-dire le tarif du prépayé actuellement est une tranche unique. Vous payez dix mille aujourd’hui c’est 10 KWH même si vous venez après, ça sera toujours 10 KWH. Maintenant il n’y a plus le problème de tarifs.

Pour le déploiement, il y a toujours des consommateurs qui n’ont pas la volonté de payer l’électricité. Surtout ceux de Conakry, dans certaines préfectures comme Siguiri, Beyla, N’Nzérékoré les gens font la queue pour avoir leurs compteurs prépayés.  Donc nous sommes confiants que la campagne de compteurs prépayés suit son cours normal.

Par rapport, à ces compteurs, quel est l’objectif à atteindre à Conakry et à l’intérieur du pays ?    

Tous les consommateurs domestiques, qui ont une puissance inférieure à 100 KVA seront dotés de compteur à prépaiement. Actuellement, les compteurs que nous avons sont des compteurs à prépaiement. Nous venons de réceptionner quarante mille compteurs au port de Conakry qui seront distribués à Conakry et l’intérieur du pays notamment à N’Nzérékoré et à Labé. Les zones qui sont alimentés 24H/24 sont des priorités pour nous.  Parce que, si nous faisons tous attention à notre consommation, c’est-à-dire consommer quand c’est nécessaire, vous allez voir que toute la population aura l’électricité sans problème en économisant.

Vous avez commencé la distribution à Conakry ?     

Oui, nous avons commencé à distribuer les compteurs.      

Et comment peut-on faire pour obtenir ces compteurs prépayés ?

C’est facile d’obtenir ces compteurs, il s’agit juste de venir aux différentes agences de la capitale, pour les avoir. On va juste vous donner un numéro, vous identifiez pour savoir où on doit poser le compteur. On doit connaitre votre bâtiment et votre bâtiment est relié à un réseau. Pour vous identifier si vous appartenez à l’agence de Dixinn, Kaloum, Coyah, etc., un seul numéro est uniquement à vous. Et à travers cette référence, vous pouvez recharger via internet et Orange Money.

Depuis le départ de Véolia, pourquoi malgré la campagne de pose de compteur à prépayé, on constate une variation du chiffre d’affaires d’année en année. Rappelle des chiffres entre 2018 et 2022 cela s’explique par quoi ?

On avait de la facturation fictive, Véolia avait présenté ici à un moment donné être parvenu à franchir la barre des cinq-cents mille abonnés EDG. Mais après vérification, ce n’était pas vrai. En 2018, le chiffre d’affaires c’était mille soixante-trois milliards sept-cents neuf millions (1063 709 000 000 GNF). On est passé en 2019, à mille cent vingt-deux milliards deux cents trente-cinq millions (1122 235 000 000 GNF), ça c’est seulement la vente théorique. Dans ce chiffre, il y avait des factures qui n’avaient pas de destinateurs. En 2021, il y a eu quelques efforts de correction, on est descendu mille quatre-vingt-quatorze milliards (1094 000 000 000 GNF). Donc quand on nous a nommé au mois de mars 2022, le travail était en cours déjà. Nous les avons accentués. Et on a atteint un chiffre d’affaires en 2022 de mille six-cent quatre-vingt-cinq milliard (1685 000 000 000 GNF). Il y avait quelques erreurs de facturation que nous avons nettoyée. Maintenant, en 2023, l’année n’étant pas clôturée, nous en reparlerons et titre indicatif en septembre 2023, nous avions sept-cent quatre-vingt-douze milliard (792 000 000 000 GNF). Quand nous prenons les encaissements de la période 2018 à ce jour-ci, en 2018 on avait un encaissement de sept-cent-trente-trois milliards, l’année 2019 on était à huit-cent cinquante-neuf milliards. L’année 2020, on est monté neuf-cent trente-neuf milliards. En 2021, huit-cent quarante-huit milliard. Pendant la période de Covid-19, EDG n’avait pas arrêté de travailler, mais la population ne payait pas la facture. En 2022, avec toutes les corrections de nouvelles stratégies commerciales on est monté à mille deux cent soixante-douze milliard.  A date, fin octobre, on est à mille soixante-huit milliard, donc il y a novembre et décembre qui seront ajoutés et nous enregistrerons probablement une augmentation comparée à 2022.

Quelles sont les mesures engagées pour stabiliser ou améliorer les recettes de l’EDG. Et permettre une diminution de la subvention de l’Etat ?

Pour la sécurisation des recettes, c’est la dématérialisation, nous avons digitalisé tout le processus. Même vous aujourd’hui, si vous voulez recevoir votre facture via internet. Nous pouvons le faire. Nos équipes informatiques ont de l’expertise. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits. La digitalisation est accentuée sur toutes les agences EDG de la République de Guinée.  Donc on a changé les choses, tout ce qui est aspect commercial dépend de la direction commerciale. Aujourd’hui en termes de sécurisation d’abord tous les abonnés industriels se sont dématérialisés, ils font des virements. Désormais, même à la maison, vous pouvez payer vos factures et vous recevez le reçu. Maintenant, vous pouvez recharger le compteur de vos parents qui se trouvent dans une autre préfecture ou ville, à travers Orange Money ou MTN MoMo. Il suffit juste de vous envoyer le numéro de compteur et le point de référencement. Vraiment nous faisons tout, pour nous rapprocher des clients et leur faciliter la vie et améliorer leur bien-être. Bientôt, nous allons mettre plus de dix mille tiers vendeurs dans le pays. A N’zérékoré nous avons créé 7 points d’encaissements. Parce qu’il y avait la clientèle qui parcourait des kilomètres faire la queue à l’agence et ce dispositif va être déployé très prochainement dans d’autres localités lointaines du centre urbain.

La démultiplication des points de ventes, une autre action à votre corde. A quoi la clientèle de l’EDG s’attendre les semaines à venir ?

Nous voulons qu’à chaque 500 mètres d’un citoyen, qu’il ait un point de vente. Cela nous permettra de créer de l’emploi dans le pays. Les jeunes peuvent saisir cette opportunité, pour être des vendeurs de l’électricité.

Quelles sont les perspectives pour les années à venir sur le plan commercial ?

Avoir 100% de clients au prépaiement, une gestion personnalisée, des abonnées industriels, aujourd’hui nous sommes satisfaits quand même, parce que ce sont eux qui contribuent à près de 80% de notre chiffre d’affaires. Amener tous les clients à nous croire. Nous allons les conquérir, les fidéliser et les rentabiliser, c’est notre objectif. Nous voulons UN CLIENT, UN COMPTEUR à l’horizon 2024.

Vous êtes chargé de l’efficacité pour renforcer la sensibilisation, quel message avez-vous à donner aux populations pour l’adhésion aux compteurs prépayés, afin d’une bonne utilisation du courant électrique dans les ménages ?

Ce que je peux demander à notre chère clientèle, qu’elle soit rassurée que nous sommes conscients. Que sans elle nous n’existons pas. Donc, nous ne pouvons pas entreprendre qu’une action qui va dans le sens de les créer des problèmes ou des difficultés. Nous vous voulons que nous soyons de très bon partenaire. Ce que nous les demandons, c’est d’utiliser l’électricité avec un peu d’attention, économisez l’électricité, encore, une fois, économiser le courant électrique, c’est très important. Accepter les compteurs à prépaiements, pour vous permettre de faire attention à votre consommation. Si nous acceptons d’être rigoureux, nous allons tous rendre service à notre pays. Puisque, la consommation dépend du comportement de celui qui consomme. Il faut faire attention à la consommation. Notre rôle est de donner l’électricité à toute la population guinéenne 24H/24 et de qualité. Notre souhait, c’est de voir tous les consommateurs d’énergie participer au développement de ce secteur en s’acquittant juste de ce qu’il a consommé, en rationalisant cette même consommation.

 

Votre mot de la fin.

Je vous remercie et je dis merci au gouvernement de la république de Guinée. Merci au président Colonel Mamadi DOUMBOUYA de nous avoir fait confiance et qui nous interpelle toujours de travailler en équipe. Et je pense qu’à l’EDG, on peut le constater, notre équipe de direction dont le DG M. Laye Sékou CAMARA, l’autre adjoint M. Fodé SOUMAH et moi-même, je pense que nous avons compris ce message. Nous savons le travail que chacun doit effectuer. Et nous sommes conscients que personne n’a le monopole du savoir, mais quand les êtres humains travaillent ensemble. Il se complète et c’est ce que nous faisons ici. Je remercie la population guinéenne, la clientèle tout en espérant que nous allons faire de très belles choses à l’avenir. Nous allons veiller à ce qu’elle ne soit pas brimée et elle doit aussi veiller à ce EDG ne soit pas perdante. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Merci beaucoup !

 

Réaliser par Bintou KABA 

 

 

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