M. Amadou DOUMBOUYA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SONAP “ Il est opportun de lancer un programme de recherche pétrolière et valoriser notre zone économique exclusive »

 

La SONAP est une société dont la devise est : Respect-Rigueur -Responsabilité. Elle est soumise aux lois et règlements de l’État dans l’optique d’une croissance soutenue de l’économie guinéenne. A cet effet, la SONAP entend contribuer à l’émergence novatrice d’un secteur primordial de la vie de notre pays, orienté vers la diversification des sources économiques. Elle développe un secteur crucial, par la distribution de cet or tant consommé en Guinée et qui rapporte tant de ressources à l’économie.

Dans ce contexte, le slogan sied avec la politique du gouvernement qui vise à promouvoir une croissance soutenue de l’ensemble des filières porteuses de croissance. Le slogan « L’Energie au service de la nation » en est une illustration particulière.

La SONAP est donc une entreprise engagée pour l’avenir du secteur
des pétroles en Guinée. Le nouveau Directeur Général, M. Amadou Doumbouya, affiche une vision de manager doublé d’expériences avérées visant à orienter l’entreprise dans une dynamique réelle : « Conscient de notre retard dans le secteur et particulièrement en ce qui concerne la recherche pétrolière, je suis convaincu qu’il est urgent de lancer un programme ambitieux d’exploration des fonds sous-marins et des bassins sédimentaires continentaux de notre zone économique exclusive. Nous partageons des frontières avec des pays voisins qui explorent activement et qui pour certains, ont fait des découvertes majeures.

S’ils l’ont fait, nous pouvons le faire : nous devons le faire ! Car la géologie n’a pas de frontière » rassure-t-il.

La SONAP c’est aussi établir des partenariats gagnant-gagnant afin d’assurer sur le long terme des impacts positifs provenant de nos opérations pour le pays. « A la SONAP, nous souhaitons valoriser les talents de chacun à travers une approche adaptée de formation et d’accompagnement pour mener à bien les projets que nous portons » ajoute Amadou Doumbouya.

 Veuillez-vous présenter à nos lecteurs ?

Bonjour DOLON et à tous les lecteurs. Je suis Amadou DOUMBOUYA, économiste de formation, Directeur Général (DG) de la Société Nationale des Pétroles (SONAP), depuis le 08 décembre 2021. Avant la SONAP, en 2016, j’étais assistant administratif du Directeur Général de l’Office National des Pétroles (ONAP). Puis responsable des projets de l’ONAP. Après, j’ai été nommé Conseiller Principal (CP) du Ministre des Hydrocarbures et membre du Conseil d’Administration (CA) de la Société Nationale d’Importation des Pétroles (SONIP).

 Autrefois ONAP, aujourd’hui dénommée SONAP.  Pourquoi ce changement de nom et de sigle ?

  1. Amadou DOUMBOUYA : Merci beaucoup. Mais, je pense que nous devions éviter l’amalgame en disant que l’ONAP est devenu la SONAP. C’est la fusion de la SONIP et de l’ONAP qui est devenue la SONAP. Donc, il n’y a pas eu de changement de nom et de sigle, mais tout simplement la création d’une nouvelle société qui a pour mission la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans le secteur pétrolier aussi bien en amont qu’en aval. A ce titre, elle est particulièrement chargée de :

Secteur Amont :

  • Promouvoir le développement des activités de recherche et d’exploitation des Hydrocarbures ;
  • Examiner les programmes de travaux, plans de développement, de production ou de réhabilitation des sites, ainsi que les budgets correspondants soumis au Gouvernement par les détenteurs de droits pétroliers ;
  • Gérer les droits pétroliers en s’assurant du respect des dispositions du Code Pétrolier, de ses textes d’application et des dispositions contractuelles ;
  • Gérer les appels d’offres et les négociations directes relatifs aux contrats pétroliers ;
  • Réaliser pour le compte de l’Etat les travaux géologiques et géophysiques.

Secteur Aval:

  • Délivrer les dossiers relatifs à l’attribution, au renouvellement, à la suspension, au retrait ou à la rétrocession des licences d’importation et de distribution des produits pétroliers, ainsi qu’aux demandes d’ouverture des stations-services ;
  • Veiller au bon fonctionnement du système de péréquation mis en place en vue de l’homologation des prix sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Procéder à l’évaluation à court, moyen et long terme des besoins infrastructurels et logistiques du pays en capacité de stockage ;
  • Consolider la capacité de stockage du pays en produits pétroliers et prendre des participations dans les projets de construction des raffineries de pétrole et d’autres installations pétrolières et gazières ;
  • Veiller à la bonne gouvernance et à la transparence dans le secteur des hydrocarbures. 

La SONAP a évolué en mission et en attribution dans la gestion du secteur des hydrocarbures. Qu’est-ce que cette mutation apporte de positif pour l’État, les partenaires et les consommateurs et qu’est-ce la SONAP apporte au budget de l’État ? 

La mutation de la SONAP a apporté des changements positifs pour l’État guinéen, les partenaires et les consommateurs des hydrocarbures, une denrée stratégique. La plus grande mutation est le rôle que joue maintenant l’État dans la gestion des hydrocarbures. Il n’est plus qu’un simple régulateur et observateur dans ce domaine, mais plutôt l’importateur des hydrocarbures. Donc de ce fait, cela apporte une certaine stabilité durant la période critique notamment, l’allègement du panier de la ménagère. La nouvelle gestion de la politique des hydrocarbures en Guinée, a permis aux banques d’engendrer des bénéfices nets. Et qui parle de bénéfices, parle de taxes et d’impôts, donc il y a eu une contribution dans les caisses de l’État, malgré la crise profonde dans le secteur due au Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Comment la SONAP est-elle gérée et quel bilan dressez-vous depuis sa création le 03 décembre 2021 ? 

Pour accomplir sa mission, la SONAP est administrée par un Conseil d’Administration et gérée par :

-Un Directeur Général

-Un ou Une Directrice Générale Adjoint (e)

-Des Directeurs techniques

Pour revenir à l’autre question, sachez tout simplement que la SONAP a accompli des progrès significatifs dans la gestion du secteur des hydrocarbures

La chose la plus complexe qu’il fallait faire était de stabiliser l’importation du carburant. Comme je vous ai annoncé plus haut c’est l’état qui importe pour la première fois, donc il fallait innover beaucoup de choses pour qu’elle marche.

Pour la première fois en Guinée, nous avons pu entrer en contact avec les banques et les marketeurs pour faire en sorte que l’Etat puisse importer le carburant. Cela a permis à ce que les pertes dues à la stabilisation du prix de carburant ne soient pas amputées chez les marketeurs, mais plutôt du côté de l’Etat. Puisque les partenaires, en aucun cas, n’allaient se permettre de commander l’essence à un prix largement au-dessus du prix de vente que nous offrons actuellement, et d’accepter de le revendre à perte cela permet au moins d’alléger le panier de la ménagère

Nous avons relancé des projets dormants comme celui de la construction de la salle des données sismiques et le projet de délocalisation de Moribayah. Nous avons également procédé à des signatures de contrats et à la pose de la première pierre du dépôt pétrolier de Kodiaran. Sur ce, les principales missions restent d’une part, la recherche et l’exploitation de gisements de pétroles et d’autre part le stockage, le commerce, et le transport de tous les produits pétroliers à travers le pays.

Parlant de la distribution et de la régularisation des produits pétroliers, pour que nous puissions avoir les données réelles, nous avons pu signer un contrat avec un partenaire technique de grande envergure, pour une période allant de six (6) mois, en collaboration avec la Préfecture Maritime, la Douane, la Direction du Trésor et le Centre National de Surveillance et de Production Maritime, sans qu’aucun franc ne quitte dans les caisses de l’Etat pour faire venir un bateau afin de réguler le secteur de soutage.

Ce contrat de partenariat permet de collecter les données dans les eaux guinéennes (chose qui n’a jamais existé au pays), du coup d’énormes pertes étaient enregistrées dans les caisses de l’Etat, la formation de nos cadres.

Par rapport à la péréquation, nous sommes en train de préparer nos agents qui vont être déployés sur le terrain pour remonter les informations en temps réel.  Car le problème que nous avons connu pendant cette prétendue crise, ce n’est pas la distribution, mais la gestion.

Sur le plan stratégique de la réforme de la direction des ressources humaines, de nouvelles agences régionales ont été créés et un déploiement du personnel appelé chez nous inspecteurs sur l’ensemble du territoire national.

Sur le plan de l’Amont

Nous avons repris contacts avec beaucoup de partenaires qui avaient commencé à tourner dos à la Guinée. Nous sommes en phase de finalisation de notre centre de données sismiques. Nous sommes en train de travailler sur un grand projet sismique. Avec l’aide de la tutelle, nous allons bientôt procéder au financement de ce projet, pour que nous puissions débuter nos recherches pétrolières. Nous sommes aussi en train de finaliser le contrat de partenariat avec beaucoup de pays de la sous-région, même le Maroc, pour que lorsque nous allons commencer le projet sismique aussi bien en onshore et en offshore, pour que l’année prochaine nous puissions avoir des bases réelles qui peuvent permettre d’encourager les partenaires à venir.  L’un des partenaires avec lequel nous travaillons de plus c’est PGS. Sur ce plan, l’équipe est déjà sur place, nous avons commencé des formations, nous avons fait à ce que les partenaires étrangers reprennent confiance à la Guinée, surtout qu’ils sachent que maintenant le secteur pétrolier est une priorité pour le gouvernement de la transition.

Globalement cette réforme est bâtie sur cinq à six grands axes : L’importation des produits pétroliers par la SONAP.

La redynamisation du projet de Moribaya (Forécariah),

La création du nouveau dépôt à Kankan,

La création de nouvelles agences régionales de la SONAP à travers le pays.

La relance du secteur de l’amont

Qu’en est-il de la délocalisation des dépôts de Conakry et de l’augmentation de la capacité de stockage des produits pétroliers en Guinée ?  

Pour satisfaire aux besoins sans cesse croissants des consommateurs, la SONAP sous l’impulsion de Monsieur le Président de la transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, chef de l’État, se donne comme action prioritaire la refonte des dépôts de Conakry pour de nouveaux réservoirs de grandes capacités à Moribaya dans Forécariah et à Mandiana dans Kankan, en lieu et place des vieux dépôts hérités des premières heures de l’indépendance de la Guinée, de superficies réduites et contigües à des sociétés comme le port autonome limitant ainsi toutes possibilités d’augmentation des capacités de stockage et impactant fortement la sécurité des populations et infrastructures riveraines.

Aujourd’hui, les dépôts de Conakry sont en pleine ville. Ce qui pose naturellement un problème de sécurité et de sûreté. Et quand vous prenez sa capacité, elle est petite. Ce qui fait que pratiquement, on est obligé de passer régulièrement des commandes. Qui parle de commande, parle de délai, parce que la livraison ne se fait pas le lendemain. Il faut 2 ou 3 mois, voire plus, avant de recevoir le bateau et le stock commandé. Le processus prend tellement de temps que finalement, quand on n’a pas une capacité de stockage importante, on se retrouvera tous les jours à passer des commandes.

Pour éviter cela, la SONAP a pensé à une solution pérenne qui consiste à trouver un espace plus important où elle procédera à la construction d’un grand dépôt de stockage des produits pétroliers et désengorger complètement la presqu’île de Kaloum à Conakry. Parce que le stationnement des citernes en bordure de route crée souvent des embouteillages et de l’inconfort pour les citoyens. Il y a aussi un aspect sécuritaire lié à cette situation. Voilà autant de facteurs et bien d’autres qui expliquent la nécessité de construire un nouveau dépôt de grande capacité de stockage.

-Pour le dépôt pétrolier de Kankan, l’actuel dépôt situé en plein cœur de la ville nécessite une fermeture, pour non seulement sauver des vies, mais aussi satisfaire le besoin crucial en produits pétroliers.

Le nouveau dépôt de Kodiaran (Kankan) en projet, initié par l’actuelle Direction Générale de la SONAP, sera construit sur le site de Kôdiaran dans la préfecture de Mandiana. Ce site d’une superficie de cent (100) hectares dont quarante-cinq (45) déjà bornés, bénéficiera de l’installation d’équipements de dernières générations. Il aura une capacité de stockage record de cent douze milles mètres cube (112.000 m3).

Pour le dépôt de Moribaya, la SONAP a identifié près de la ville de Forécariah à cent kilomètres (100 km) de la capitale Conakry, un site susceptible de recevoir le nouveau dépôt de produits pétroliers. Ce site présente l’avantage d’être près d’un port sec élargi, d’une route nationale bitumée et d’une ligne électrique de haute tension. La nature du sol et la distance avec la zone lotie sont favorables au projet.

Monsieur le DG, pourquoi le choix porté sur Moribaya pour la délocalisation des dépôts de Conakry et quels sont les facteurs qui justifient cette option ?  

Le choix de Moribaya est à la fois stratégique et technique. Kamsar étant une zone minière, avec tous les camions transporteurs de sable et de granite qui font des aller et retour sur la route Conakry-Dubréka, la circulation des camions citernes avec des produits inflammables représenterait un grand danger. Certains conducteurs peuvent circuler pendant vingt-quatre heures (24h). Le risque est important et ce facteur a été analysé en amont.

II y a aussi des raisons techniques qui expliquent ce choix. Quand on prend par exemple l’option de Kamsar, cette ville est située au nord-ouest de Conakry. Or, pour accéder à l’intérieur du pays, il faut passer par Coyah emprunter la Route Nationale numéro un (RN1).

Un camion-citerne qui charge à Kamsar et qui veut ravitailler la Moyenne Guinée, la Haute Guinée ou la Guinée Forestière est obligé de revenir sur la RN1. Vous connaissez les difficultés liées aux trafics au niveau du KM36. A quelle heure ce camion qui est chargé le matin va-t-il arriver à Coyah ? A quel moment la station qui a commandé ce carburant aura son produit ?

Donc si ce camion bouge le matin et qu’il ne peut pas arriver le lendemain, cela veut dire que le produit risque d’arriver avec deux ou trois jours de retard. Dans ces conditions, la localité court une rupture de stock. Par contre, vous prenez Forécariah, la position permet aux camions de prendre très rapidement la RN1 à partir de Coyah sans difficultés. Moribaya dans Forécariah a été aussi choisi, parce qu’il est proche de la capitale Conakry.

En résumé, on a de l’espace à Moribaya pour construire un dépôt d’une capacité de stockage de trois mois. Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement de commander des petits bateaux tous les jours. Ce dépôt de Moribaya sera bâti sur une superficie de cent hectares. Il permettra aux tankers d’accoster sur la presqu’île de Matakan dans Forécariah.  Il aura une capacité de stockage des produits pétroliers de 240.000 m3 dont trois fois ceux actuels à Coronthie et à Tombo.

 Le 17 mars 2023, à Kôdiaran dans la préfecture de Mandiana, vous avez procédé à la pose de la première pierre du dépôt pétrolier d’une capacité de stockage de 112.000 m3. Qu’est-ce que cela apporte et quel est l’impact de cet investissement sur Mandiana et les localités environnantes ?  

La pose de la première pierre du dépôt pétrolier à Kôdiaran dans la préfecture de Mandiana à Kankan, est un investissement crucial pour la SONAP et pour les communautés environnantes. Cette initiative favorisera une meilleure distribution des produits pétroliers dans la région de Kankan et créera des emplois pour les habitants de la région.

Ce futur grand dépôt pétrolier de Kôdiaran qui sera implanté sur une superficie de cent hectares (100 ha), d’une durée de réalisation de trente (30) mois, présente les caractéristiques suivantes :

❖ Des installations de réception pour les camions citernes ;

❖ Un pont de bascule moderne ;

❖ Une sphère de stockage de cent douze mille mètres cube (112 000m3) ;

❖ Une cité administrative pour les employés et les autres acteurs proches ;

❖ Un dispositif de lutte contre les incendies.

Avez-vous d’autres projets d’installation de dépôts pétroliers dans d’autres localités dans le pays profond ?

Bien sûr ! Lorsque nous allons finaliser la mobilisation des fonds et lancer les constructions des deux premiers dépôts à Kôdiaran et à Moribaya, il devient opportun de se tourner vers les deux restants dépôts, c’est-à-dire celui de Mamou et celui de N’Nzérékoré.

Des critiques se font souvent de la mauvaise qualité des produits pétroliers livrés en Guinée. Qu’en dites-vous et que faites-vous pour protéger les consommateurs ?  

Nous sommes surpris de savoir qu’il y a des critiques concernant la qualité des produits pétroliers livrés en Guinée. Notre pays respecte strictement les recommandations faites par la CEDEAO : les spécifications des produits importés’ en Guinée (10 PPM) en Gasoil et Premium en essence) sont de loin les meilleures dans toute la sous-région.

Pour protéger les consommateurs guinéens, nous avons mis en place des contrôles de qualité stricts tout au long de la chaîne d’importation, de distribution et de stockage. Durant la période de crise, sous instruction de son Excellence le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, la Guinée est l’un des rares pays dans la sous-région qui n’a pas troqué la qualité de son produit pour le prix. Vous pouvez consulter les documentaires sur les produits sales vendus en Afrique, vous verrez que la Guinée n’y figure pas.

Pour l’heure et sur la base des spécifications en application du contrat : l’essence sans plomb 91, 10 PPM, Gasoil 0,1% de soufre, jet A1.

Quelles sont les perspectives de la SONAP et surtout, où en sommes-nous dans la recherche pétrolière en Guinée ?  

La recherche pétrolière ne peut pas avancer sans l’implication financière du pays. Présentement, à cause des mesures écologiques, l’occident refuse de financer les recherches en dehors de leur continent. Nous avons eu la chance à la SONAP d’avoir un Président de la République, Colonel Mamadi DOUMBOUYA, qui a fait de la recherche pétrolière une priorité des missions de la SONAP. N’eut été la situation de l’Ukraine qui a fait de l’importation du pétrole une priorité, on serait en avance sur ce plan, Qu’à cela tienne, les perspectives de la SONAP sont encourageantes. Nous sommes engagés dans une stratégie de développement à long terme qui vise à renforcer nos activités d’importation et de distribution des produits pétroliers en Guinée. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités guinéennes et les partenaires du secteur pour identifier de nouvelles opportunités de croissance et de développement.

Nous sommes dans un bassin florissant (MSGBC). Entourés des pays qui ont fait des découvertes pétrolières, nous avons une administration motivée, des données sismiques et nous comptons en avoir plus. Sur le plan d’onshore, nous avons vu des perturbations géologiques comme cela a été le cas de Salabandé à Gaoual et autres qui malgré qu’elles n’aient pas été concluantes sont les signes d’un bassin qui renferme un important gisement qui n’attend qu’à être découvert. Nous sommes optimistes de l’avenir de la recherche pétrolière en Guinée

Le mot de la fin ?

Mon mot de la fin de cet entretien n’est autre que de remercier nos clients, partenaires et les autorités guinéennes pour leur confiance continue envers la SONAP. Je ne peux que remercier son Excellence le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, pour le support sans cesse qu’il nous apporte avec son Cabinet ainsi que les membres de son gouvernement.